9.5.16

le l'autre cote de la Manche











Ses ciels lumineux, ses lumières changeantes, ses vents complices, ses étendues de sable infinies et son petit parfum d'Angleterre font de la Cote d'Opale le paradis des photographes et amoureux d'air iodé. Cette semaine, nous avons franchi bien aisément cette masse d'eau qui sépare la perfide Albion et la terre des Francs.

Au fil des siècles, poursuivant la meme obsession de l'envahir, Jules Cesar, Napoleon Ier et le maréchal Goring ont arpenté les memes hauteurs avec le meme regard fasciné obstinement tourné vers le nord et les parois crayeuses blanchies par le soleil. Si proches, si inaccessibles.
Seuls les romains réussiront dans leur entreprise. Les autres rêves de conquête resteront dans le sable.

Ici, la mer aux estrans impressionnants se retire si loin a marée basse qu'elle découvre des terrains de jeux de plusieurs centaines de metres, alors qu'a marée haute elle revient lecher les cordons de dunes herbeuses ou se logent a plaisir familles et couples d'amoureux.

Ce cadre a la fois intemporel et changeant, re-dessiné inlassablement au grée des marées et rafales de vents ne cesse d'opérer sur moi fascination et inspiration.